Souvenir mal assumé d’une autre époque ou dessin qui s’est déformé ou abîmé : aujourd’hui, ce tatouage, vous souhaitez vous en débarrasser. Chirurgie ou laser, le détatouage existe. Le point sur ces pratiques.
Retirer un tatouage : la chirurgie
Lorsque le tatouage est très petit, et s’il est situé sur une zone du corps charnue, le médecin peut vous proposer l’ablation du tatouage. L’opération se déroule sous anesthésie locale et en une seule séance, le chirurgien vous débarrassera de ce dessin dont vous ne voulez plus. Cette solution presque miraculeuse est toutefois très rarement proposée, puisqu’elle ne convient qu’aux zones charnues. Impossible donc de s’attaquer aux chevilles ou encore aux omoplates.
Le détatouage au laser, le principe
Aujourd’hui, les lasers traitent tous les maux : laser pour les rides, laser épilatoire… Une génération de laser a donc vu le jour pour détruire grâce à la chaleur les pigments de couleurs des tatouages. Explosés en minuscules débris, les pigments s’évacuent naturellement dans l’organisme. En 3 à 6 séances en moyenne, le tatouage n’est plus. Si en théorie, ce laser semble presque miraculeux, la pratique est tout autre. Car selon la couleur des pigments, leur nature et leur profondeur, l’effet du laser peut rester vain, même après 10 ou 20 séances.
Le détatouage au laser, pour qui ?
Si votre tatouage est noir, bleu foncé, rouge ou marron, il aura toutes les chances de disparaître. D’autant plus s’il a été fait par un professionnel, car il aura utilisé des produits autorisés et aura encré tous les pigments à la même profondeur. En revanche, si votre tatouage est polychrome, en relief, blanc, ou encore amateur ou au henné, le résultat ne sera jamais total. Consultez un dermatologue qui vous fera un devis du nombre de séances à prévoir et du résultat que vous pourrez espérer. À noter que le détatouage laser est au moins aussi douloureux que le tatouage. Il se pratique donc sous anesthésie locale.