Le bien-être au travail ne concerne pas uniquement la santé des employés mais il s’agit surtout d’un concept global qui couvre plusieurs dimensions telles que la satisfaction, l’épanouissement, l’accomplissement des salariés… Du point de l’entreprise le bien-être au travail vise notamment une meilleure performance en créant un cadre dans lequel le personnel peut se sentir en sécurité, reconnu pour son travail, encouragé à s’investir à l’évolution de l’entreprise à tous les niveaux.
Cependant, pour beaucoup d’entreprises, le bien-être des salariés se résume à la mise à disposition de confiseries et/ou de viennoiseries ou encore à la possibilité de pratiquer une activité sportive ou de relaxation sur leur lieu de travail. Cette attitude ignore totalement la dimension psychosociale qui est pourtant essentielle pour assurer un réel bien-être. La prise en compte de cette dimension est un moteur de changement dans l’organisation du travail et de la redéfinition des tâches.
Comment l’Europe aborde le bien-être au travail ?
Le premier pays à intégrer le bien-être des salariés dans sa politique de santé au travail est la Finlande. L’approche est exprimée sous forme d’une pyramide :
Tout en bas de la pyramide se trouve les questions sur la santé physique et mentale, car il est n’est pas possible de parler de bien-être si on ne se sent pas bien sur ce plan là.
Au centre de la pyramide, on s’intéresse au droit d’expression (se sent-on libre de dire ce que l’on pense dans le travail ? ) et au droit à l’erreur.
Finalement tout en haut de la pyramide on trouve toutes les questions relatives au sens du travail (est-ce que ce que je fais a du sens pour moi ? Est-ce que cela a du sens pour la société dans laquelle j’évolue ?).
Le deuxième pays européen à s’être sérieusement penché sur la question est l’Angleterre. Les britanniques se sont intéressés notamment aux problèmes liés à l’exclusion par la santé. C’est le cas de longues maladies après lesquelles le retour à l’entreprise reste toujours très difficile. La question des maladies chroniques est tout aussi importante et de plus en plus répandues en Europe. La solution étant de développer des environnements de travail de plus en plus inclusifs.
Adopter une politique de bien-être au travail permet avant tout de réduire les problèmes psychosociaux mais aussi de favoriser la motivation des salariés.
Pour aller plus loin sur le sujet vous pouvez consulter le dossier réalisé par INRS (l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles).