Le métier de traducteur revêt divers aspects. Il faut bien distinguer le traducteur technique du traducteur littéraire. Généralement, la seule expertise de la langue ne suffit pas. Un bagage culturel et/ou technique est indispensable pour embrasser la carrière de traducteur.
Le traducteur technique
Le traducteur technique travaille généralement pour une agence de traduction que ce soit comme salarié ou en tant que freelance. Il est spécialisé dans une ou deux langues et, la plupart du temps, un secteur d’activité. Il peut, à ce titre, être amené à traduire tout type de documents dans son domaine de prédilection. Certains domaines nécessitent effectivement des connaissances indispensables pour ne pas commettre d’impair. Les agences de traduction à Paris et en province demandent une expérience ou des compétences par exemple dans la médecine, car des erreurs de transcription sur des ordonnances ou notices de médicaments pourraient être gravissimes. La finance impose également une bonne compréhension des termes comptables. Le secteur du droit est quant à lui particulier, car, en plus des connaissances en matière législative et du vocable spécifique, le traducteur peut avoir besoin d’une assermentation. C’est pourquoi les agences de transcription recourent à des traducteurs qui disposent de l’assermentation, indispensable pour traduire certains documents.
Le traducteur littéraire
Si l’image que l’on se fait du traducteur littéraire est celle d’un indépendant qui traduit les romans d’un écrivain pour le grand public, la réalité est bien souvent différente. Les traducteurs littéraires réalisent la transcription de toutes sortes de livres : guides de voyage, livre de cuisine, essais… Alors que ceux-ci sont tournés vers l’édition, d’autres s’orientent vers la presse. Ils peuvent être amenés à traduire des articles de presse pour l’international et inversement, à traduire des articles étrangers en français. Des masters traduction littéraire préparent à ce métier d’une grande exigence. A noter que d’autres métiers de la traduction sont encore plus rares. Il s’agit notamment du terminologue qui a vocation à fixer les équivalents français de termes étrangers.