Dans l’inconscient d’une grande majorité d’entre nous, le passage du dernier jour d’une année au premier jour de la suivante est hautement symbolique.
Pour commencer, la date du nouvel an n’a pas toujours été fixée au 1er janvier et certains pays n’utilisent pas le même calendrier que le nôtre. Les vœux que nous connaissons le plus sont représentés par l’envoi de nombreuses cartes à nos proches. Nous explorerons l’origine de cette tradition qui tend à s’éteindre avec le passage au numérique. Enfin, une liste amusante des différentes coutumes liées au passage de la nouvelle année vous sera dévoilée.
Différentes dates de par le monde
La date symbolique du 1er janvier, comme premier jour de l’année n’est et n’a pas toujours été la norme. En fonction des cultures et des époques, d’autres dates peuvent s’y substituer:
- le calendrier romain fixait le jour de l’an au 1er mars
- jusqu’en 1563, l’église adoptait le jour de l’annonciation, le 25 mars comme début de l’année
- le calendrier chinois fixe tous les ans une date comprise entre le 20 janvier et le 18 février
- le calendrier égyptien donnait la date du 19 juillet, en lien avec les crues du Nil
- le calendrier persan débutait, lui, le 21 mars, avec le solstice de printemps
Histoire et origine de la carte de vœux
La tradition de présenter ses meilleurs vœux à l’aide de cartes n’est pas si ancienne que cela. Le premier des impératifs était l’apparition du timbre postal, permettant d’affranchir le courrier. Le timbre-poste est une invention de deux britanniques aux noms de Rowland Hill et James Chalmers, en 1840. Il s’agissait alors d’un portrait en noir et blanc de la reine Victoria. Il portait le nom de « Penny Black« , du fait de sa valeur de un penny. Le premier timbre en couleur fut, lui, imprimé en Suisse, en 1845.
La condition du timbre étant remplie, un autre anglais, sir Henry Cole inventa la carte de vœux, en 1843, profitant des récents progrès de l’imprimerie. Il s’agissait, au départ, d’un simple jeu, porté par une mode. Mais, l’habitude perdura, pour devenir quasiment obligatoire. Les sacoches des postiers pouvaient commencer à déborder au mois de janvier.
D’autre prétendent que la carte permettant d’exprimer ses meilleurs vœux prendrait ses origines en Asie. La coutume voulait que l’on s’envoie des cartes en papier de riz. Leur dimension devait être proportionnelle à l’importance accordée au destinataire.