Reconnaissons-le, le jargon des mutuelles est parfois complexe pour le commun des mortels. Mais une couverture sociale, c’est obligatoire lors d’une inscription à la fac ou en école supérieure.
Choisir, s’inscrire, d’accord, mais que nous propose réellement une mutuelle étudiante ? Et que paie-t-on réellement ? Suivez le guide, on vous aide à y voir plus clair !
Mutuelle étudiante et complémentaire santé
Après l’obtention d’un baccalauréat, un lycéen peut s’inscrire dans un établissement d’enseignement supérieur. Il devient ainsi étudiant mais aussi assuré social à titre personnel. En effet, son ancienne couverture sociale – celle d’un de ses parents – change. Il est désormais considéré comme autonome pour ses dépenses de santé. Il obtient donc un nouveau régime de Sécurité Sociale : la Sécurité sociale étudiante.
Cependant, ce changement de régime n’est pas automatique. Pour en bénéficier, il doit impérativement s’affilier à un centre payeur : une mutuelle étudiante.
C’est cette même mutuelle qui gèrera son dossier et le remboursera directement, sur son propre compte, de ses dépenses de santé.
Ces dernières ne seront par contre remboursées qu’à hauteur de 70%. Aussi, pour compléter le remboursement de la Sécurité sociale, il est possible de souscrire à une garantie supplémentaire mais non-obligatoire. C’est la complémentaire santé étudiant, appelée également mutuelle complémentaire, qui complétera le remboursement en fonction du niveau de couverture choisi. Néanmoins, les prélèvements obligatoires – participation obligatoire, franchise médicale – ne seront, eux, pas remboursés.
Modalités d’inscription à la mutuelle étudiante
Dès l’inscription en établissement d’enseignement supérieur (université, IUT, BTS ou encore classe préparatoire…), l’affiliation à la Sécurité sociale étudiante et donc le choix d’une mutuelle étudiante sont obligatoires.
La souscription d’une complémentaire santé peut se faire également au même moment que l’inscription administrative au sein de l’établissement choisi. Des stands sont prévus à cet effet afin d’aider les étudiants dans leur choix : un organisme national ou encore une mutuelle étudiante de proximité.
Certains cas particuliers (régimes spécifiques, parent fonctionnaire international ou encore agent de la SNCF…) permettent à l’étudiant de garder la couverture sociale du parent dont il dépend.
Le coût de la Sécurité sociale étudiante
Le coût de la Sécurité sociale étudiante fait l’objet d’une révision annuelle par les pouvoirs publics.
Pour l’année scolaire 2015-2016, son montant est fixé à 215€ contre 213€ l’année précédente.
Il est bien sûr possible de payer la cotisation en trois fois : un premier paiement effectué lors de l’inscription, suivi de deux autres les mois suivants.
Si l’étudiant choisit de souscrire à une complémentaire santé, la cotisation sera évidemment plus élevée.
Il sera ainsi couvert pour l’intégralité de l’année universitaire, du 1er septembre de l’année de souscription jusqu’au 31 août de l’année suivante. Il est donc indispensable de renouveler l’affiliation pour chaque année du cursus.
